Il faut faire quoi avant de mettre mon cheval au travail chez un pro?

Donc, pour qu’il soit bien il faut que son corps soit opérationnel, donc plusieurs rendez-vous s’imposent:






Nous avons déjà participé à plusieurs dates depuis le mois de juin, mais l’été n’est pas terminé !
La date phare du mois de juillet a été le Festival Equestria à Tarbes ou nous avons présenté plusieurs numéros dont notre numéro de théâtre « Mobylo Branco »
Crédit photo Mickael Bertrand
Crédit photo Mickael Bertrand
Crédit photo Mickael Bertrand
Mais cet article est la pour vous présenter nos prochaines dates:
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Programme Ateliers 2023
« Une vraie professionnelle comme il en manque par moment.
Mathilde essaie de transmettre à travers ses masterclass sa manière de faire, car en effet elle n’a pas de méthode « spécifique » si ce n’est tout son professionnalisme et ses valeurs. A l’écoute du cheval, de ses besoins, de ses possibilités ainsi que celles du cavalier!
Mathilde est une valeur sûre pour les cavaliers qui veulent avancer et progresser aux côtés de leurs chevaux.
En tout cas pour ma part j’y ai trouvé ENFIN un professionnel qui réfléchit et met en lien les différentes sphères qui gravitent autour du cheval (environnement, alimentation, musculature, blessures, niveaux et peurs du cavalier…) pour comprendre et appréhender celui-ci.
Chez Mathilde à chaque cheval sa méthode, du sur mesure comme on en voit peu!
Je recommande sincèrement et pourtant j’y aller sans conviction d’y trouver tout cela. »
Vous avez une question concernant les Ateliers Master Class ? Alors remplissez le formulaire de prise de contact ci dessous:
Hier, je vous demandais d’analyser le sabot de Diego en story Facbook. Vous avez été nombreux à répondre, et beaucoup d’entre vous ont apporté des éléments intéressants. Bravo !
Sabot Diego PRE 3 ans
Pour les trois zones, la première correspond à l’époque où Didi vivait en troupeau, dans plusieurs hectares de prairies et de forêt avec ses potes chevaux, tel Spirit, l’étalon des plaines !
Best Life de poney, mais pas de complément alimentaire.
Photo du talentueux Mickael Bertrand
Il s’agit de demi journée à thème autour du quel il y aura des échanges, des démonstrations, des conseils et la transmission de savoir. Tous les mois une date est fixée avec un thème.
Retrouvez toute l’actualité sur la page fb: La Femme Chaussette
La question du débourrage a fait couler beaucoup d’encre. J’ai personnellement déjà écrit quelques articles sur ce sujet. C’est également un thème que j’ai abordé lors de MC (demi-journée découverte) organisée dans mon écurie.
J’aime commencer ces moments d’échanges autour d’une question:
Photo Mickael Bertrand
« Le débourrage c’est quand le cheval part en promenade tout seul aux trois allures. »
« Le débourrage pour moi c’est quand le cheval accepte le mors, la selle et le cavalier. »
« Ah bah non ! Pour moi, il faut qu’il ait une bonne direction et accepte les jambes! »
Il y aurait tant de choses à dire ! Mais ce que j’aimerais aborder aujourd’hui, c’est « l’avant ». Ce moment où l’on sait que le cheval n’aura pas encore le cavalier sur le dos, ni le mors. Certains font le choix de laisser les chevaux au pré sans trop y toucher jusqu’à 3 ans (voir plus). Personnellement, je suis partisane de leur donner une éducation dès leur plus jeune âge. Et pourquoi pas confier cette délicate mission à un professionnel pour une période d’un ou deux mois?
Cette étape précoce de leur éducation revêt une signification significative pour leur développement futur et leur bien-être global. Alors il est important qu’elle soit correctement réalisée. Pour moi, cette étape (globalement car d’un cheval à l’autre les critères ne sont jamais les mêmes) s’appuie sur plusieurs apprentissages tels que:
Pour moi, le pré-débourrage offre une base solide pour les futurs apprentissages qui pourront être vus lors du débourrage à proprement parler. Cela vers 3, 4 ou 5 ans en fonction des convictions de chaque propriétaire, (mais c’est un autre débat !
).
En établissant les fondations d’une bonne éducation, on prépare le terrain pour l’introduction ultérieure d’apprentissages à proprement parler et finalement, la monte. Le jeune cheval est ainsi mieux préparé mentalement et physiquement à apprendre de nouvelles demandes et à se développer en tant que partenaire équestre. On éduque sa tête à réfléchir, à trouver des solutions et à devenir acteur.
Investir du temps et des ressources dans cette phase précoce aura des répercussions positives sur toute la vie du cheval, en lui offrant une base solide pour la suite.
En outre, le pré-débourrage permet également de détecter et de traiter précocement d’éventuels problèmes de comportements ou de santé. En travaillant étroitement avec lui, on peut identifier les éventuelles craintes, résistances ou déséquilibres physiques. Cela permet de mettre en place des mesures correctives adaptées, telles que la de désensibilisation, du travail musculaire ou des traitements médicaux…
En somme, le pré-débourrage joue un rôle crucial dans le développement harmonieux du jeune cheval. Il lui offre l’opportunité de grandir en confiance, de se familiariser avec son environnement et de développer les compétences pour une future vie.
Retrouvez un autre article de réflexion équestre ici.
Photo LAphotographie33
L’équitation de travail-tradition est une discipline équestre qui met l’accent sur la polyvalence, la légèreté et l’harmonie entre le cavalier et le cheval. C’est bien plus qu’une simple pratique équestre, c’est un art de la communication subtile et de la complicité.
Cette discipline est assez originale car elle peut être en « mode » équitation ibérique (portugaise ou espagnole), western ou classique. 🌟
Dans l’équitation de travail, le but est de développer les qualités athlétiques du cheval et sa réactivité. Il y a aussi une notion de soumission et ça par contre j’accroche moi, mais sur du petit niveau j’imagine que ce n’est pas le cas. Mais sur du haut niveau il y a le travail du bétail alors impossible de ne pas avoir un cheval aux « ordres » à 100 % pour ne pas risquer d’avoir un accident. A voir si éthiquement ça me plait toujours dans le cas où on monterait en niveau un jour avec Orion.. Mais je dois avouer que nous avons le temps de voir ça !
En tout cas, l’équitation de travail implique un travail progressif et un cheval en état de santé ++, en utilisant des exercices variés qui renforcent la souplesse, l’équilibre et la disponibilité du cheval. 💪⚖️
Cette discipline trouve ses origines dans le travail quotidien des cavaliers de ranch et des éleveurs, où ils avaient besoin de chevaux agiles, réactifs et prêts à affronter toutes sortes de défis. Aujourd’hui, l’équitation de travail est pratiquée dans le monde entier, alliant tradition et modernité. 🌎🤠
L’équitation de travail comprend différentes épreuves telles que:
L’épreuve de dressage corresponds à ce que l’on connait d’une reprise de dressage. A deux trois petites particularités. Déjà, il n’y a pas de lettre. Quand on apprend la reprise de dressage, il n’y a pas de lettres, mais des repères. Par exemple: « après le petit côté demander un départ au galop ». Autre chose, comme indiqué plus haut, cette reprise peut être faite en équitation classique, ou en western, ou ibérique. Cela implique que le juge doit être au fait des différents critères de réussite des différentes équitations.
De ce fait, quand on demande une pirouette, il n’y aura pas écrit pirouette sur la reprise puisque en western le cheval ne doit pas se mettre sur les hanches mais à l’inverse être plus « rasant ». Je trouve ça vraiment incroyable qu’il puisse y avoir de grosses différences d’un passage à l’autre sur la même épreuve. Et je dois avouer que ça me plait bien.
Adeline Murguet lors d’une épreuve de tri.
Cette épreuve est facultative. Si j’ai bien compris, ce n’est pas toujours simple d’avoir des vaches et sur les petites niveaux il n’y en a pas. Mais grosso modo, les cavalier sont dans un corral par équipe de quatre. Les vaches ont des numéros d’écrits dessus. Le but du jeu est donc d’extraire une vache du troupeau pour la mettre dans une autre zone. Tout ça en allant le plus vite possible !
Photo Mickael Bertrand
Me revoilà pour le troisième article du blog by Chaussette, on parlera nouveau arrivant ici, et galère de poulain (que c’est dur de grandir!). Nous sommes le 29 mars 2020, et comme vous devez le savoir, nous sommes en crise sanitaire grave pour cause de Covid 19, appelé aussi Coronavirus.
Ce confinement implique le moindre de déplacements possibles, et.. c’est là que je me trouve particulièrement chanceuse! Mes chevaux sont à la maison. Alors je jongle entre télétravail, entretien de la maison, du jardin et surtout gestion des chevaux et du poulain! D’ailleurs je pense profiter de ce temps libre pour refaire une vidéo de présentation pour chaque cheval afin d’agrémenter cette page: http://www.lafemmechaussette.com/qui-sommes-nous/
Et oui, tout ces chamboulements ont amené avec eux des adaptations. Mon amie Amandine (Mlle Poney) dont je vous ai déjà parlé précédemment avait son cheval dans une écurie de propriétaire. Aux différentes annonces du gouvernement nous avons senti que le vent tournait, et avons anticipé le confinement et la fermeture des structures équestres (nos voisins espagnoles ayant déjà fait ces choix quelques jours avant nous). De ce fait, nous avons réagit ! Nous voilà en route pour aller chercher son cheval qui s’appelle Djazz (oui oui, lui aussi!), afin de ne pas le confondre avec MON petit Djazz je l’appellerais Big D (ouais je trouve ça classe comme surnom).
Et voici la grande bestiole qui est arrivée à la maison! Oui, je sais ce n’est pas la photo la plus représentative de ce grand cheval sportif mais c’est ma vision de ce selle français de 1 m 70 au garrot! A son arrivée à la maison le choc a été un peu rude, il était en box avec une sortie par jour. Quand il est arrivé je l’ai isolé du groupe et juste mis avec Helliot qui est assez doux car c’est encore un poulain. Jusque là tout va bien. Sauf que la nuit de son arrivée il a plu pendant plus de 24 heures d’affilé! Heureusement qu’il avait une bonne couverture, mais je l’ai vu attendre à la porte du paddock dans lequel il était.
Finalement je l’ai intégré au reste du groupe petit à petit, en faisant toujours Big D avec un autre cheval. Après Helliot j’ai mis Big D avec Djazz. Puis avec Vago et pour terminé avec Vizir.
Au bout d’une semaine le groupe était formé. Vizir essaye de garder sa place de leader, c’est à dire qu’il fonce faire Big D les oreilles plaquées, et l’autre part sans trop se presser au trot! Ils n’ont pas la même vitesse de déplacement!
Et puis, au final, les deux lardons trouvent beaucoup d’affection. Vizir étant très « gratte gratte » ils ont trouvé des accord tacites. D’ailleurs Vago s’est aussi trouvé un nouveau copain. Hier je les ai trouvé en train de jouer comme des fous dans le pré! Ça fait vraiment plaisir de les voir interagir.
Je profite de ces moments privilégiés pour m’occuper un peu plus de chaque cheval et surtout d’Helli. Et, hier j’ai fais un petit tour de sa bouche! Au surprise, il a perdu les deux dents de devant!
J’ai envoyé une photo à ma dentiste équin Léa Plouvier qui ma rassuré et m’a indiqué que pour un poulain de son âge (2 ans et demie) tout était ok! OUF!
J’essaie de le travailler un peu à la longe, mon ostéopathe (Eugélie Deray ) m’a conseillé de le travailler sur des barres par terre car malgré que ce soit un poulain il a besoin de se muscler car il a un léger accrochement rotulien. Rien de grave mais à surveiller quand même.
Je vais clore cet article et m’en retourner à mes activités! J’espère que de votre côté tout va bien, prenez soin de vous et surtout, restez chez vous!